j’ai ma brique de jus et ma clope sous la pluie. j’ai besoin de xanax. et ça dans les tympans. record : discussion de une heure avec mon infirmière. cet endroit me pourri l’estomac, j’ai la gerbe dans la gorge, mon être a le mal d’être parce que les vagues me frappent la gueule. je suis une étagère vide qu’on s’obstine à remplir. je déborde. la somme de mes fracas devient négative parce que je suis l’ultime blague de l’univers qui ne respecte aucunes lois. la loi des séries à la limite. tout est à la limite tout est tordu rien n’a de sens je suis un ogre autour de mes pairs et il n’y a rien de pire à ça que d’en faire le constat. je veux réveiller cette faucheuse pour que ça prenne fin, prends mon coeur mais surtout mon ESPRIT. prends moi cette noirceur et cette nonchalance dans les actes. prends moi cette souffrance existentielle parce qu’elle surpassera toujours les supposées merveilles; j’emmerde ce qui me fait, j’emmerde ce qui se fait et j’emmerde ce qui est. j’attends l’implosion finale de mes propres mains puisque je suis la seule créatrice de tout ces tourments, de cette machine infernale qui mélange tout ce qu’elle trouve sur son chemin en fonte. fatal est mon cycle, bon débarras! je joue au solitaire et je perds à chaque rayon de soleil qui me brûle la peau. j’emmerde ma vie et mes règles car mes réponses sont suspension sur le fil. quand tu crois trouver un coin d’herbe sur lequel te poser les lois ultimes te l’interdisent. parce qu’elles sont lois, parce qu’elles ne sont pas faite pour être comprises, encore moins suivie de bon coeur. fin arrêtée je te supplie de me libérer de ces immenses conneries. la barrière me coupe déjà la gorge
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